France – Pays de Galles, 9-8

France 9-8 pays de Galles. Le salaire de la peur ! Une fois les Gallois réduits à quatorze en début de match, la France n’avait plus le droit de perdre. La fébrilité a gagné assez logiquement les rangs tricolores, déjà tendus par l’enjeu. Les Gallois se sont jetés corps et âme dans la bataille. Les notes.

Les avants 2/5. Malgré quelques velléités offensives d’Harinordoquy et Servat, les gros ont joué avec un balais dans le cul. Capitaine Dusautoir était dans un jour sans, et le tandem Papé-Nallet s’est troué sur l’essai gallois, couvrant ainsi la Berjallie de honte. C’est mal. Les avants français ont toutefois assuré sur les fondamentaux, touche et mêlée conquérante. Et s’étant volontairement très peu consommés dans les rucks, on pourrait croire en l’émergence d’un sens tactique chez nos avants pourtant si enclins aux joutes préhistoriques. Les soldats sont fatigués et cela commence à se voir.

Les arrières 2/5. L’errance conjointe de Rougerie pourtant gaillard et de Mermoz qui s’est fait raffûter la tronche coûte 1 point aux arrières tricolores. Car derrière, le trident offensif formé par Clerc, Médard et Palisson était chaud comme la braise malgré le peu de ballons exploitables. Les Gallois ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, testant de nouvelles techniques avec des raffuts poings fermés sur Médard et Palisson, et d’autres plus anciennes avec un plaquage cathédrale des plus académique sur Clerc. Qui d’ailleurs s’est relevé frais comme un gardon.

La charnière 3/5. Le Yach’ a envoyé les gros au charbon pendant toute la première période, les usant jusqu’à la corde. Au retour des vestiaires, la charnière des bleus a surtout joué au foot, sans doute pour soulager l’équipe de sa fatigue. A noter une belle chistera pour le Yach’ dans l’ombre d’un Parra qui a marqué tous les points de son équipe.

L’homme du match. Les 75 kilos de Parra. Un peu plus avec le matos. Un match digne d’un Michalak des grands jours, mais sans les coup de pieds bananes et les passes interceptées.

La tanche du match. James Hook. A tout raté, privant le pays de Galles d’une première finale de coupe du monde pourtant méritée.

La fin de série. Pas de passe dans le vide de la part Rougerie. Il reste toutefois un match à Aurélien pour accomplir la passe de trois, espérant ainsi graver à tout jamais son nom dans les annales de la coupe du monde.

Le beau geste. Médard qui sur un renvoi crochète son vis-à-vis dans les 22. Certains en ont une plus grosse paire que d’autre à ce qu’il paraît.

L’autre beau geste. Un coup de pied rasant de Bonnaire que ne renierait pas Carter.

Le cocu. Adam Jones, le Gallois, qui abandonna toutes ses concubines à savoir les chips, la bière et le chocolat, pour finir tristement blessé à la 10′.

Les cocus. Les Gallois. 

La B-A du jour. Christian Jean-Pierre, on l’aime ! Sauf quand il parle… 

Lièvremont. « Cachez votre enthousiasme messieurs ! » Faut faire gaffe messieurs les journalistes, le bougre pèse encore ses 95 kilos. 

Crédit photo : Emilie Ogez / Flickr
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1 réponse à France – Pays de Galles, 9-8

  1. Du Buit dit :

    D’accord sur l ‘ensemble de cet article et plus particulièrement le caractère préhistorique de certains . Pour la Tanche on ne peut qu’être satisfait on aurait peut-être pu insister sur son visage .
    Une hypothèse reste possible : tout est dans la tactique. Les Français semblent les petits coqs gaulois picorant sur le fumier de cette pelouse .Les Blacks pensent aujourd’hui n’en faire qu’une bouchée mais le coq est en haut du clocher .
    Napoléon était petit .

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