Archives de catégorie : Nos critiques

Notre avis sur un livre, un film…

M le Maudit, à méditer

Publié le 10 mai 2010 par Ernst Calafol

Une grande culture accepte le fait qu’il y ait de tout dans l’homme, plutôt que de traquer avec zèle le moindre dépassement de ligne jaune en voulant à tout prix punir. C’est la voie aux pires débordements. Une chose est aussi horrible que la folie meurtrière d’un homme : celle de la foule. Continuer la lecture →

Publié dans Nos critiques | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

Patrick Wotling rafraîchit Nietzsche

Publié le 13 avril 2010 par Ernst Calafol

Patrick Wotling, professeur à l’université de Reims, réussit à rendre toute la finesse de Nietzsche en un petit livre simple et accessible. Continuer la lecture →

Publié dans Nos critiques | Marqué avec , , , | 2 commentaires

Dino Ciani ou Chopin comme on l’aime

Publié le 29 mars 2010 par Ernst Calafol

Dino Ciani a un seul et grave défaut : il est mort jeune. Né en 1941 en Italie (Fiume, aujourd’hui en Croatie), il décède dans un accident de voiture en 1974, à 33 ans, à l’orée d’une brillante carrière. Entre temps, il a heureusement eu le temps d’enregistrer quelques disques en studio ou en public. Continuer la lecture →

Publié dans Nos critiques | Marqué avec , | 2 commentaires

Les Naufragés du fol espoir (Aurores)

Publié le 25 mars 2010 par Ernst Calafol

Ariane Mnouchkine réussit à faire renaître en nous la saveur du rêve. C’est peut-être l’une des choses les plus dures et les plus pures à réaliser, tous arts confondus. Elle y excelle. On est ébahi comme un gosse devant l’inventivité constante qui déploie sous nos yeux les paysages les plus magnifiques, les détails les plus amusants, les teintes les plus touchantes. Continuer la lecture →

Publié dans Nos critiques | Marqué avec , , , , | Un commentaire

Romantisme aux oubliettes

Publié le 9 mars 2010 par Ruddy V.

Dans Portrait de Lorenzaccio en milicien, qui transpose la célèbre pièce de Musset dans le contexte de l’Occupation, Antoine Billot, auteur notamment de Monsieur Bovary et de La Conjoncture de Syracuse, reprend l’essentiel des thèmes du drame. Le héros sans illusion, faire-valoir forcé d’un homme qu’il hait. La tyrannie absurde et monstrueuse. Les différents degrés de complicité face au pouvoir en place. Le Lorenzaccio de Billot est, dans cette version, un milicien aux ordres, non pas de son cousin, mais de son oncle, un préfet collaborationniste, dont les sbires arrêtent, torturent et tuent à tour de bras. Continuer la lecture →

Publié dans Nos critiques | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire