France 22-24 Angleterre, les notes

France-Angleterre, les notes. Et rebelote, les Français se sont fait manger tout cru en première mi-temps pour finalement se sortir les doigts du cul en seconde période. Mais cela n’a pas suffi : « Sorry, good game » se gargarise l’Anglais tandis que PSA retient tout juste ses larmes…

 

Les avants 1/5. Bouffés sur les rucks, bouffés à l’impact, les gros ont sombré. Moscato annonçait pourtant une première ligne volante coté Anglais, alors c’est vrai la mêlée a tenu mais pour le reste… Szarzewski semble toujours aussi tendu, il va falloir penser à prendre du lexomil Dimitri. La deuxième ligne a été au charbon, sans succès. En troisième ligne, Bonnaire se fait vieux et Imanol a pédalé dans la semoule. Capitaine Dusautoir a quant à lui sauvé la patrie, fracassant l’Anglais comme un joyeux drille ! Pour conclure, il faut bien dire que les guerriers sont fatigués, on évitera donc de les accabler outre mesure. On attend toutefois un sursaut d’orgueil contre le pays de Galles ce qui les priverait du Grand Chelem. Oui, c’est un peu mesquin mais tant pis, on a plus que ça à faire.

Les arrières 2/5. Un quatrième essai en autant de sélection pour Fofana, mais également un essai encaissé à mettre sur l’ardoise de son compère Rougerie. Les temps sont durs pour Aurélien qui commence lui aussi une série d’essais en autant de sélection, mais d’essais contre son camp pardi… Le trident de l’arrière a pratiqué un jeu plutôt alléchant mais souffre de la comparaison adverse. Un comble qui écorne la légende française et qui fait très mal au coach des Bleus puisqu’il a lui-même forgé cette légende de ses petites mimines. On retiendra la vaillance de Poitrenaud qui a plusieurs fois déchiré la ligne anglaise, ainsi que Malzieu qui continue d’humilier ses adversaires par d’imprévisibles raffuts. Clerc sort sur blessure, luxation de l’épaule dit-on. Le beau Vincent continue de faire son intéressant, vu qu’il refuse de se péter le genou comme les autres.

La première charnière 0/5. Moche, très moche. Dupuy était à la rue malgré toute sa bonne volonté. Beauxis, quant à lui, a raté ce qu’il ne fallait pas rater. Un match à oublier. Analyser la chose plus avant serait du pur masochisme. Allez, la pénalité de 45 mètres de Beauxis mériterait bien 1 point pour la beauté du geste.

La seconde charnière 1/5. L’entrée de Parra a permis d’accélérer le jeu, facilitant les périodes de domination française en seconde mi-temps. Morgan n’a pas non plus tremblé à la botte. Le valeureux Trinh-Duc s’est démené mais il a raté de peu le drop de la victoire que Beauxis aurait sans doute passé. Ah si l’on pouvait greffer le pied de Beauxis sur le corps Trinh-Duc, et laisser PSA télécommander l’hybride…

L’homme du match officiel. Imanol Harinordoquy… Pas d’explication à l’horizon. Peut-être un hommage à Jean-Marc Mormeck ?

L’homme du match officieux. Ça coûte de le dire mais il est Anglais. Ben Foden a fait étalage de son talent et de son opportunisme. Il a des cannes et propose un jeu racé. Le french flair jouait en blanc cet après-midi…

L’homme canon. Dusautoir n’en finit plus de nous étonner. Une nouvelle forme de plaquage est née et que lui seul maîtrise. Normalement c’est le porteur du ballon qui arrive à grandes enjambées tandis que le plaqueur fortifie ses appuis en prévision du contact. Avec le Dark Destroyer, eh bien c’est le contraire.

Le borgne du match. Le conglomérat anglophile a encore frappé de cécité l’arbitre du match. La perfide Albion sait y faire pour arnaquer son petit monde. La bataille de Crécy, les accords du Common Wealth, ou plus récemment encore les trous de balle de la City’. Attention messieurs les Anglais…

Glamour Boy. On a pu admirer sous toutes ses coutures l’œil chassieux et mâtiné de sang de Julien Bonnaire. Du glamour à la hauteur des mégères Anglaises qui jonchaient les travées du Stade de France, vociférant un amour sincère aux fils victorieux de l’Union Jack…

Le truc gênant. Les caméras s’invitent partout, filmant avec avidité l’intimité des vestiaires. Alors la sortie des douches ça passe encore, mais le discours du coach, c’est franchement vicelard. Vivement que les journalistes se prennent un Papé dans la gueule !

Crédit photo : Images of Sri Lanka – Sequential Shots / Flickr
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