Ecosse-France, les notes

Écosse 17-23 France, les notes. Après une belle entame écossaise, les bleus de France ont su enlever les moufles et calmer les ardeurs du XV du chardon.

 

Les avants 3/5. Balèzes en défense et nuls en attaque. Avec un Dimitri Szarzewski vaillant mais nerveux qui n’a pas su régler la mire. Et c’est peu de le dire, il nous a tout fait sur ses lancés en touche, la royale, la margharita, la calzone… La deuxième ligne s’en tire bien, avec un Maestri qui a honoré avec brio sa première sélection. En troisième ligne, Imanol s’est montré un peu emprunté dans un rôle de flanker avant de retrouver son rayonnement habituel en 8. Picamoles a tamponné proprement sous les ordres d’un Dusautoir des grands soirs. Le capitaine du XV de France a tout fait, il a gagné des mètres, récupéré d’innombrables ballons dans les rucks, et a mis des caramels d’anthologie, qui plus est à la première ligne écossaise s’il vous plaît ! A noter une mêlée française épique en fin de match.

Les arrières 2/5. Nuls en défense et réalistes en attaque. Rougerie n’a pas fait de passe dans le vide et Wesley Fofana s’en tire avec un bel essai. Le trident arrière déprime un peu malgré quelques chevauchées fantastiques de Médard et une action de classe de Malzieu qui amène un essai. Clerc, peu un jambe mais intelligent, se substitue à son ouvreur resté au sol pour donner sur une passe-éclair l’essai à Fofana. 

La charnière 3/5.  Un Parra à la baguette, incisif bien qu’un peu en deçà de ses stat’ habituelles à la botte. Trinh-Duc était en mode Chabal mais avec des kilos en moins. Au final des percussions plutôt bien vues et fructueuses. François on l’aime, mais on aimerait vraiment qu’il se mette à lever la tête et à réfléchir. Gageons que Philippe Saint-André saura réveiller la matière grise de l’ouvreur national. 

L’homme du match. Saint Dusautoir pour les uns, Dark Destroyer pour les autres. Espérons que les Anglais ne le brûlent pas sur la place publique à l’instar de notre Jeanne nationale.

L’écossais du match. Hogg…rapide le bougre. Un peu trop au goût des Français qui ont plus souvent vu son arrière-train que sa tronche…

La chose du match. Un pompom boy albinos… au moins il avait l’air content !

L’autre chose du match. Un striker, Français et pas censuré. Il faut croire qu’une quéquette française ne suscite pas l’émoi suffisant pour déclencher les foudres de la censure…

La chose en trop. La ceinture abdominale de Maxime Médard semblait bien chargée dans les vestiaires. Il faut dire qu’à Toulouse on lutte contre les vagues de froid en ingérant du cassoulet.

Nostalgie. Philippe Saint-André, il coach bien mais il ne fout pas le bordel comme Marc Lièvremont. Marco tu nous manques ! Jo Maso un peu moins… 

Bisounours’ time. Souhaitons un bon rétablissement au genou de Rory Lamont, qui vraiment ne méritait pas ça.

Encore un bisou, cette fois ci sur le genou de Médard. Le beau Max échappe de peu à la rupture des ligaments croisés, la nation peut souffler ! Sera remplacé par Poitrenaud pour le prochain match, Guy Novès appréciera…

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Crédit photo : abac077 / Flickr
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